Quinze jours après avoir skié le couloir sud-ouest des aiguillettes du Tacul, je reviens au même endroit pour tenter le versant est. Une pente voisine de la classique face est du col du Diable, que j'avais descendue il y a cinq ans. |
Stupeur en arrivant sous le col du Diable, dans la zone où l'on met les peaux de phoques, la barre de séracs s'est effondrée la veille. Un immense chantier ! |
Mon partenaire ayant manqué la première benne à l'aiguille du Midi (il sera contraint d'abandonner en raison du retard accumulé), je monte dans le bon wagon en suivant un groupe de skieurs-alpinistes italiens mené par le snowboarder fuoriclasse Davide Capozzi, qui s'est chargé de la trace jusqu'au sommet. Merci. Davide ne se contente pas de surfer des pentes classiques, il invente chaque année de nouvelles lignes - techniquement très difficiles - avec ses amis. Son site Snowhow.it est le plus complet et le mieux documenté concernant la pratique de la pente raide dans le massif du Mont-Blanc. |
Je trouve néanmoins quelques sujets à immortaliser côté sud-ouest. Le haut du couloir semblait moins bien enneigé que lors de mon passage, deux semaines auparavant. |
La pente, parallèle au Grand Capucin, vue de la brèche des Carabiniers après une belle descente en neige douce, avec une partie basse un peu plus technique (neige assez ferme). Cette ligne est plus directe, aussi intéressante que la face est du col du Diable. |
De gauche à droite : Tour Ronde, Grand Capucin, Aiguillettes du Tacul, col du Diable. |
Les nuages montent et moi je remonte à l'aiguille du Midi, comblé par ce beau dimanche en pente raide dans le massif du Mont-Blanc. |
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