La nuit du Jager

Le Jager, un couloir très soutenu (cotation 5.4 indiscutable) situé en face est du Tacul. Il a l'avantage de ne pas être exposé aux séracs, contrairement au Gervasutti, son célèbre voisin. Photo Martin SAUL

Col du Diable, face est

Ne pas confondre le couloir est du col du Diable (appelé également couloir Macho), tracé ici, avec le couloir du Diable (à droite), beaucoup plus difficile.

Aiguille du Chardonnet, face sud

Départ des Grands-Montets, montée au col du Chardonnet et, peu avant celui-ci, virage à main gauche pour remonter le premier couloir de la face sud du Chardonnet.

Pointe Eales, pan de rideau nord-est

Accroché tout au fond du bassin d'Argentière, l'austère pan de rideau de la pointe Eales, plus communément appelé col des Courtes, offre 500 mètres plutôt raides (pas loin de 50° de moyenne) souvent couverts d'une neige froide de qualité. Particulièrement en mars et avril, période où cette pente reste toute la journée dans l'ombre du Triolet.

Les Courtes, face nord-nord-est

Photo Sylvain REYNAUD

Col des Cristaux, face nord-est

On se relaie pour tracer dans la fraîche.

Aiguille du Tour, couloir de la Table

Départ de la première benne des Grands-Montets pour rejoindre le glacier du Tour via le col du Passon. Une longue approche glaciaire pour skier le couloir de la Table, à l'aiguille du Tour. Il est très court : à peine 200 mètres à 45-50°. Bernard Garcia l'a descendu tout schuss en monoski !

Mont Blanc, éperon de la Tournette

Gravir le mont Blanc en plein mois d'août, période de pointe, sans croiser qui que ce soit. L'éperon de la Tournette autorise ce luxe. Cette voie quasi directe se trouve en face ouest du Toit de l'Europe occidentale, un gigantesque et austère versant italien que certains montagnards qualifient « d'himalayen ». N'opposant pas de difficultés particulières, ce long itinéraire coté AD, à l'abri des chutes de séracs, requiert une bonne acclimatation.

L'éperon de la Tournette, un itinéraire confidentiel.