vendredi 24 avril 2015

Aiguille d'Argentière, couloir Barbey

Poumons encombrés, motivation en berne, je suis monté à l'aiguille d'Argentière par la voie normale afin d'améliorer ma condition physique de mésange asthmatique. Sommet atteint à 13 heures, dans les temps pour skier le couloir Barbey, versant suisse (tracé ci-dessus).
Au milieu du glacier du Milieu.
Au sommet, à 3902 mètres. Courtes, Jorasses, dent du Géant.
Je vais faire un tour dans la Confédération helvétique (à gauche). Le point faible de la corniche sommitale était situé, ce jour, à l'angle formé par la face nord de l'aiguille d'Argentière et le couloir Barbey.
Haut du Barbey, cette pente appétissante était méchamment croûtée, cartonnée, la surface cassait sous les skis. Quel gâchis ! Le pédalé sauté de Maître Vallençant permet de faire illusion sur ce genre de neige quasiment inskiable dans des pentes plus douces. Après une petite centaine de mètres pas drôles, j'ai trouvé de la vieille poudre en rive droite, de la neige dure au centre et une très bonne transfo de type maïs ("corn", disent les skieurs anglo-saxons) dans toute la seconde moitié de ce long couloir.
Retour en France via le col du Chardonnet.
Au col du Chardonnet, avant de descendre sur la station des Grands-Montets. A droite, le couloir d'accès à la face sud du Chardonnet, joli souvenir...

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